Casse tête sur le planning [ Libre ]

Jonathan était travaillé sur les plannings dans son bureau, il devait jonglé avec les titulaires qu'il refusait certains internes, par les internes qui avaient fait plus de 36 heures de garde et le manque d'infirmière.

"Un vrai casse tête." soupirât-il fatigué, il se leva et alla se servir une tasse de café avant de retourner à son bureau.

Adossé au fauteuil, une main tenant un stylo et l'autre tenant la tasse de café fumant il observait le planning.

Prue avait eu beaucoup de travail aujourd'hui et elle avait rempli son cauta journalier -qui pour elle était vraiment trop court à son gout-.

Malgré tout elle ne voulait pas rentrer chez elle et elle décida d'aller voir un peu ou en était son protecteur et ami: Jonhatan.

Il était aussi le chef de l'hopital amis à son arrivée ici il avait été comme un grand frère de substitution alors elle ne le considérait pas comme tel.

Après avoir discrètement frapé à sa porte, elle se faufilla dans le bureau tel une petite souris comme à son habitude.

C'est avec surprise qu'elle le vit perplexe et fatigué... Malgré tout, la jeune femme ne perdit pas son sourire que John était le seul à connaitre pour le moment.

Alors grand chef? Ca va aller?

Demanda-t-elle malgré tout un peu inquiète pour lui qui d'habitude était plus joyeux que ça. Elle se doutait de la source de son trouble malgré tout.

En effet c'était la période terriblement arraçante des planning, un vrai casse tête pour tous le monde mais surtout pour lui!

John releva la tête vers la porte en entendant frappé, il tenait toujours son café dans une main et le stylo dans l'autre.

Il sourit en voyant arrivé Prue, sa présence lui changerai surement les idées et le sortirait de son planning.

" Bonjour Prue, bien et toi?"

Il posa sa tasse, attrapa les plannings et les poussa plus loin pour pouvoir parler avec elle.

" Assie toi." l'invitât-il

" Tu veux boire un café?"

Prue sourit largement à Jonathan et lui fit un immense oui de la tête quand il lui demanda si elle allait bien. Car oui, elle allait très très bien!

Je me porte à merveille! Je travaillerais même un peu plus si je le pouvais!

Dit-elle d'une voix joyeuse. A vrai dire quand on a rien à faire chez soi le travail est quelque chose de vital et c'était son cas!

Les infirmières avaient eu un changement de programme et bien qu'elles soient moins nombreuses, elles ne devaient pas trop travailler.

C'était un moyen de relacher la pression et c'était bien pour celles qui avaient une famille ou de quoi faire une fois dans leur demeure.

Prue s'installa comme il venait de lui proposer sans perdre son sourire si rare. Au passage elle avait remarquer les plannings non terminés.

Elle fit le raprochement avec la fatigue de son protecteur mais il la pris de vitesse en lui proposant une tasse de café. Un nouveau oui de la tête.

Je veux bien! Ca me detendra un peu! Je suis sur les nerfs avec tous ce travail! Mais c'est ça que j'aime!

Avoua-t-elle sans pour autant perdre son sourire radieux et amical. Malgré ses dires Prue ne semblait pas du tout nerveuse!

" Tu es vraiment bizarre tu sais" dit-il souriant quand elle lui dit qu'elle travaillerait même plus.

Lui sa femme l'engueuler assez parce que d'après elle il passait trop de temps au travail, tous les soirs pratiquement, elle lui faisait une crise.

" De suite. Comment ça ce passe en dehors " dit-il en parlant de l'hôpital, il n'était pas, beaucoup sortir depuis ce matin.

Il se leva et contourna son bureau.

" Avec du sucre "

Il versa du café dans une tasse, attendant sa réponse, lui tournant le dos.

Prue rit doucement, de son rire discret mais cristalin. Oui, elle était étrange mais elle en était fière! Au moins elle n'était pas comme tous le monde!

C'est ce qui fait mon charme parrait-il!

Dit-elle rieuse avec un air malicieux. Elle ne quittait pas son protecteur des yeux. Ils pétillaient d'ailleurs comme souvent en présence de personne connue.

Jonathan lui demanda ensuite ce qu'il se passait dehors, parlant surement de ce qu'il se passait à l'extérieur du bureau dont il n'était pas sortit de puis longtemps.

Prudence haussa les épaules alors que Jonathan se levait pour lui préparer un café. Elle avait trop de chose à dire, ce serait long.

On a... Beaucoup de patients... Et beaucoup de pénibles! Quelques soucis avec le matériel mais ça c'est bien finit. Le manque d'infirmière se fait un peu resentir mais... On survit comme on peut! En sommes... Beaucoup de chose sans être grand chose! En tous cas je m'éclate! Plus j'ai de travail plus je me sens bien!

Expliqua-t-elle tranquillement mais d'une voix enjouée malgré tout. C'est vrai qu'en ce moment le travail ne manquait pas du tout!

Non merci, pas de sucre!

Repondit-elle ensuite sans perdre son sourire. Elle regardait toujours le grand chef même si celui ci lui tournait le dos pour préparer le café.

" Oui, il parait." dit-il souriant ayant entendu pas mal de conversation ou Prue en était le centre.

" Pénibles ont en a toujours." dit-il avec un sourire que Prue ne pouvait pas voir, car il lui tournait le dos.

" A non tu ne vas pas commencer toi aussi avec le manque d'infirmière." dit-il ennuyer par ça, entre les médecins et les infirmières elles-même qui râlaient.

Il se retourna avec la tasse dans la main, sans sucre.

" Voilà madame est servi" dit-il en lui tendant la tasse.

Prudence ce contenta de rire à nouveau en secouant la tête. Tu parles d'un charme! Être étrange n'avait pas que des points positifs, au contraire même! Pour beaucoup être ainsi voulait dire devenir infréquentable... Mais Prue par chance était de nature solitaire.

Vint ensuite le sujet préféré des internes et du personnel: Les patients pénibles! Arrassant ou amusant on trouvait toujours à dire sur eux, un vrai délice! Jonathan lui fit remarquer qu'il y en avait toujours eu ce qui n'était pas faux en un sens! Mais en ce moment...

Cette fois c'est un peu différent. J'ai l'impression que les pénibles du mois prochain sont déjà arrivés! Mais au moins on rigole! Si tu savais ce qu'on peut dire d'eux...

Dit-elle en souriant bêtement et en repensant aux dires de ses collègues sur certains patients de ce genre... C'était très drole! Mais sur le coup ce n'était pas terrible: être confronté à cette catégorie de personne... Pour les nouveaux surtout, c'était un enfer... Une horreur sans nom!

Le sujet du manque d'infirmière fit perdre son sourire aux deux jeunes gens. Il est vrai que l'hopital souffrait beaucoup de ce problème insolvable... Mais qu'y pouvait-il? Plus personne ne voulait faire ce métier difficile et assez mal rémunéré. Elle comprenait ces jeunes qui refusaient...

Prue soupira l'air désolée. Mais elle repris vite son sourire qui se voulait motivé et rassurant. Pour elle ce manque était une bonne chose, elle avait plus de travail! Oui, elle était vraiment folle! Jonathan revins vers elle pour lui donner son café alors qu'elle allait reprendre la parole. Elle le remercia.

On va finir par arranger ça! Puis tu sais moi ça me permet de travailler plus alors je m'amuse bien! Puis le manque n'est pas si terrible que ça! On tourne pour remplir le vide et ça marche très bien! Ne te casses pas non plus la tête et n'écoutes pas ceux qui se plaignent, ils veulent juste moins travailler! Sachant que notre temps de travail est déjà diminuer on ne peut pas faire moins alors ils maronnent pour rien!

Dit-elle pour le rassurer mais aussi en pensant totalement ses dires... Un des medecins, vieux garçon, exigeant et d'une mauvaise foi sans pareille ne cessait de se plaindre pour tout. Le café de la machine est trop chaud, la climatisation est trop froide, le savon sent mauvais, je travaille trop...

Un vrai démon qui ne méritait qu'une chose: se faire enfermer... Mais il était un bon médecin alors il ne fallait pas lui en vouloir le pauvre... Puis à son âge ce n'est plus si simple! Mais il y avait d'autres exemples du même genre, et beaucoup plus jeunes et dynamiques! Verdict, il ne fallait pas s'en faire!

" Je voudrais bien entendre ça, mais dès que j'arrive tout le monde ce tait." dit-il en haussant les épaules.

Il n'était pas fan des rumeurs, mais une de temps en temps ne faisait pas de mal.

" Oui, je dois voir le conseil d'administration dans deux semaines pour parler du budget de l'hôpital, ainsi que du nombre d'infirmières, peut être ce décideront-ils à nous débloquer les fonds pour."

Il sourit en haussant les épaules, ces bureaucrates lui tapé sur le système.

Si tu veux je prendrais en note les plus drole bien que moi non plus je n'ai pas accès à toutes les conversations.

En effet le fait qu'elle soit étrange la bloquée un peu mais elle avait quand même de bons échantillons de temps à autre! Elle non plus n'aimait pas les potins mais là c'était différent... C'était drole!

Le budget était un problème lourd et les fonds bloqués empecher l'entrée de nouveaux membres. Prue n'était pas douée pour tout ça, elle n'aimait pas la papiers, les bureaucrates et tous ça.

A son tour elle haussa les épaules en soupirant. Que pouvait-elle faire elle, petite infirmière en chef dans cet situation qui, sans être dramatique, causait du soucis à son ami et protecteur. Elle lui sourit.

Tu sais, je n'y comprends rien à tout ça mais je te fais confiance, tu trouveras une solution. Et si je peux un peu aider dis le moi et je ferais de mon mieux.

Il sourit et regarda prue la tête penchée quand elle demanda s'il voulait qu'elle prenne des notes sur les rumeurs.

" Ce ne serait pas sérieux." dit-il secouant la tête amusée.

Ils parlèrent ensuite du budget enfin lui parla du budget.

" Tu auras surement un rapport à faire sur les dépenses par apport au médicament et aux matériels qu'il vous faut entent qu'infirmière en chef."

Il lui sourit contrit, en fait tous les responsables auront un rapport à faire et chacun râlerait.

Prue haussa les épaules, faussement triste et désolée. Prendre en note les idioties des clients autait pu être amusant après tout! Mais il fallait l'avouer, ce n'était pas du tout sérieux!

Dommage ça aurait pu être drôle!

Dit-elle finalement, reprenant son sourire radieux et son visage rayonnant bien que plutôt pâle. Jusqu'a ce jour Jonathan était le seul à connaitre cette expression sur son visage...

Expression qui disparut quand il lui expliqua qu'elle devait faire un rapport sur le budget. Elle le savait, elle avait signé pour après tout. Une fois de plus Prue haussa les épaules.

Je sais, j'ai commencer à griffonné quelques notes... Moi qui n'aime pas la paperasse! Mais je le ferais assez tôt pour m'en debarasser. Puis si ça peut aider!

Hop, son sourire était de retour, un sourire chaleureux et rassurant. Oui, elle ferait son travail comme elle avait toujours fait, avec soin et précision! Elle était consciente de son rôle.

Visiblement, tous deux avait un point commun: Il n'aimait pas le côté administratif du métier et Prue eu alors une idée. Il était assez tard dans la journée, assez tard pour aller manger.

Tu veux qu'on aille manger? Ca te changera un peu les idées non?

Proposa-t-elle pleine d'entrain. Même si elle n'avait pas encore faim sortir du bureau aérerait sans doutes les neuronnes du pauvre Jonathan avant qu'ils n'explosent sous la pression!

" Zut, moi qui voulait te donner ma paperasse, à ma place." dit-il avec un air déçu.

Il s'était assis sur le siège à côté d'elle, pour pouvoir parler tranquillement et ne pas avoir le bureau entre eux. Sa tasse dans une main et il buvait quelques gorgés.

Quand elle lui demanda s'il voulait aller manger il hésita.

" Non je ne crois pas, j'ai vraiment du travail, avec les plannings"dit-il avec un petit sourire désolé.

" Mais on pourrait se retrouver là-bas plus tard."

Il regarda la pendule.

Prudence rit de bon coeur avant d'hausser les épaules en prenant un air faussement contrit. Lui qui voulait lui donner sa paperasse! Pas de chance, elle detestait les papier par dessus tout! Elle trouvait ça totalement innutile et pénible. On repetait sans cesse la même chose comme des machines.

Je suis vraiment désolée mais je ne vais pas pouvoir t'aider sur ce coup là!

Lui dit-elle d'un ton toujours faussement triste. Finalement elle sourit de nouveau à son protecteur. Il était juste à côté d'elle pour ne pas avoir le bureau entre eux ce qui était seulement pour les situations officielles. Prudence aimait beaucoup Jonathan, il était comme un grand frère pour elle.

Elle lui proposa, pour lui changer un peu les idées, de venir manger avec elle. Malheureusement le jeune homme refusa car il avait beaucoup de choses à faire. Elle le comprenait très bien et en était désolée mais elle repris son sourire à la proposition qu'il lui fit par la suite.

Prue lui fit alors un grand oui de la tête. En effet ils pouvaient simplement se rejoindre là bas histoire de prendre une bricole ensemble! Puis elle devait passer un peu dans son bureau pour vérifier deux trois bricoles pour être sûre. Au moins se sera fait!

Parfait! De toute façon il faut que je passe dans mon bureau pour vérifier que j'ai remplie le dernier papiers qu'on m'a demander. Je dois le donner en plus haute instance et je préfère être sûre qu'il soit prêt! On peut se rejoindre au restaurant dans... Une heure?

John sourit quand elle lui dit qu'elle ne ferait pas ces papiers il le savait mais, aimer bien la taquiné là-dessus, lui ce n'était pas son truc, mais étant le grand patron il n'avait pas le choix. Quand il lui proposa de se rejoindre à la cafétériat plus tard, elle lui répondit positivement.

" Une heure ça me va, je vais essayer d'avancer sur les plannings pendant ce temps-là. Je te rejoindrais directement en bas."

Il se leva, la contourna et repris place dans son siège derrière le bureau avec un pile énorme devant lui.

Il secoua la tête en soupirant.

" Je déteste vraiment cette période."

Prudence sourit largement à son grand frère/Patron avant de se lever. Il était ok pour le rendez vous dans une heure en bas, à la cafét. Avant de partir, elle lui fit un bisou sur la joue.

Bon courage!

Lui lança-t-elle avant de quitter la salle tranquillement pour répondre elle aussi à ses obligations avant d'aller se détendre tranquillement dans la cafet. Prue savait que son ami detestait les papiers...

Elle avait de la peine pour lui mais elle ne pouvait pas l'aider et elle savait qu'il fesait son travail mieux que personne d'autre au monde. Elle lui accordait tout son soutient moral.

John regarda Prue sortir du bureau et il soupira en regardant les papiers devant lui.

* J'en ai marre, pourquoi j'ai accepté ce poste, je ne suis jamais chez moi les rare fois où je rentre je me fait engueulé par ma femme et ici je croule sous les papiers et les responsabilités, non vraiment pourquoi j'ai pris ce poste.*

Il se remit au travail remplissant le plannings des infirmières, puis il passa au plannings des internes, mais son ventre lui fit comprendre qu'il n'avait rien dans l'estomac.

" Mince, Prue."

Il se leva et parti rejoindre Prue à la cafétériat.

Cafétériat

» Et c'est partit ! (Libre)